VAIS JE UN JOUR Y ARRIVER ?

15-03-2016 à 15:04:01
Aujourd'hui c'est un de ces jours ou on a envie de tout envoyer balader. Un jour ou l'on se rends compte à quel point c'est difficile et où on à peur que ça ne s'arrête jamais. Oui j'ai peur de ne jamais réussir à laisser définitivement cette merde ! A briser ces chaînes qui me retiennent depuis tant d'années. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point j'en ai marre, à quel je m'en veux, je me déteste de ne pas avoir assez de force et de voir à côté de quoi je passe, tout ce que j'aurais aujourd'hui si je n'avais pas croisé cela sur mon chemin. Je le sais et j'en suis sûre car déjà avec ce fardeau, j'ai tant bien que mal réussi à m'en sortir. A survivre plutôt ! A avoir une vie "presque normale" . Je sus ambitieuse, je ne suis pas feignante, j'ai toujours beaucoup travailler, cumulé les emplois et essayer d'avoir une vie qui ressemble à celle des autres. Des gens "bien" comme je dis ! J'ai toujours fais en sorte que personne ne soit au courant. Je n'ai jamais voulu que ça ce sache ou que ça ce voit sur moi ou sur mon comportement. J'en ai pratiquement jamais parlé à personne. Ma famille, enfin le peu de famille que j'aie à su, mais elle pense que tout est fini depuis longtemps. Et d'un côté c'est vrai, car j'ai arrêté l'héroïne depuis 4 ans, mais maintenant je prends de la cocaïne et à part le manque physique qu'il n'y a pas, c'est pareil. Je dirais même : pire. C'est l'horreur ! Je n'en peux plus.
Le pire est que je n'aime pas en prendre, je ne veux plus ! Je suis tellement mieux sans ! Je suis calme,motivée, patiente, j'ai envie de vivre. J'apprécie chaque chose de la vie. Je suis bien, heureuse... Alors que quand je consomme, je suis angoisee, mal, stressée, parano, agressive, impatiente. Je n'ai rien envie de faire. Je m'en veux, je me déteste, je me culpabilise. J'ai des idées noires et le moral à zéro.. Alors, vous allez me dire : pourquoi j'esn reprends ? Et c'est la toute la complexité et la difficulté de ce produit. C'est vissieux ! Comme un serpent. C'est la drogue de "Satan" . Car tu crois gérer, mais tu n'es qu'un pion. C'est elle qui te gère. Car malgré tout le dégoût et la haine que tu peux avoir, malgré que tu réussi à stopper, malgré